Ordinateurs Mac

iPod (Les premiers iPod, nano, mini, shuffle

3 ans après la sortie de l'iMac qui a relancé la marque, Apple sort sa nouvelle arme : l'iPod.

Baladeur numérique mp3, il est surtout doublé d'une application (iTunes) qui permet de l'alimenter et d'une boutique d'achat en ligne (iTunes store) qui permet d'acheter de très nombreux titres, Apple ayant acquis pour l'occasion un catalogue de titres très impressionnant.

Très rapidement, l'iPod s'impose comme la référence quasi unique en la matière. Il sera imité, copié, conspué, mais 10 ans plus tard il est toujours le n°1, surtout dans sa version touch, proche de l'iPhone, le téléphone portable Apple sorti en France le 29 novembre 2007).

PowerBop

PowerBook 180 "PowerBop"

 

Apple France, en 1993, a lancé en partenariat avec les Télécom un nouveau Macintosh portable baptisé PowerBop et destiné uniquement au marché français, dans le cadre du développement du réseau téléphonique Bi-Bop.

 

De nombreux sites parlent de cet ordinateur, reproduisent des photos, on échange parfois dans les forums, on fantasme aussi !

 

Si vous voulez tous savoir sur l'histoire de cette machine avec sa petite antenne...

 

Le PowerBop de la collection, arrivé par hasard et resté anonyme pendant des mois.

 

... rendez-vous ici dans quelques temps, on termine une présentation la plus vraie possible de "la bête".

 

Juillet 2012, macinpomme.fr

 

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Interlude...

 

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Revue de presse

 

Tout d'abord, un petit tour de ce que j'ai trouvé dans la presse Mac de l'époque.

J'ai consulté SVM Mac des années 93 à 95, ainsi que quelques numéros de Univers Mac que j'ai à la maison. Je n'ai pas pu consulter tous les Univers Mac ni le moindre Golden, autre revue sur le Macintosh en vogue de l'époque.

 

Ce que j'ai trouvé :

 

SVM mac n°41 de juin 1993

 


Dans un article en page 12 : « Au moment où vous lirez ces lignes, Apple met sur le marché un hybride né de la fusion d’un PowerBook et d’un Bi-Bop qui s’appelle, fatalement PowerBop. »
Suit un article qui présente sommairement la machine, avec un petit encadré sur les "premiers essais".

 

 

Avec la première photo publiée du nouveau PowerBook "Bi-Bop"

 



Univers Mac n°26 août/septembre 93


Page146, cote de l’occasion : pas de trace du PwBop.

 


Univers Mac n°28 novembre 1993


Page 168, le PwBop est cité dans un petit article sur l’Appledjin.
Page 194, cote de l’occasion : le PwBop est à 27603 francs, neuf, 23450 en occasion (moins de 6 mois) Faible demande.

 

 

SVM Mac hors série n° 7 de décembre 1993 :

 

Le PowBop est dans le tableau des Mac portables, à 24958 francs hors taxes.

 


Univers Mac n°31 de février 1994


Page 151, cote de l’occasion : Le PwBop est à 27000 francs prix neuf, de 24000 à 25000 en cote d’occasion.

 


Univers Mac n°36 de juillet 1994

 


Page 200 cote de l’occasion : le PwBop est annoncé comme machine inscrite au catalogue Apple à 20000 francs TTC prix neuf, de 16000 à 18000 d’occasion avec mention « Faible demande, peu d’offre ».
Page 228, dans l’article PanoraMac, on peut lire : « Seul subsiste le PowerBook 145, comme machine d’entrée de gamme, et le PowerBop qui vient de recevoir l’agrément de la Direction générale des Postes et Télécommunications. ET comme on le voit ci-dessous, le prix indiqué dans le tableaux est de 29600 francs TTC.

• On peut raisonnablement s'interroger sur la cohérence de ce que publie Univers Mac, avec un ordinateur dont le prix catalogue varie de 10000 francs (1500 euros !) à quelques pages d'écart dans le même numéro de la revue.

 

 


SVM Mac n°56 de novembre 1994


Un livret publicitaire de 32 pages du VPCiste « VPC express » inséré entre les pages 162 et 163 propose en page 11 toute la gamme PowerBook : le PwBop est proposé à 19450 francs TTC.

 

 

En grossissant la partie de droite on voit parfaitement la colonne sur le PwBop :

 



Univers Mac n°40 de décembre 1994


Page 226, PanoraMac : on peut lire « La gamme entièrement rénovée ne présente plus que deux modèles basés sur le 68030 : Le PowerBook 145b et le PowerBop qui possède désormais l’agrément de la Direction Générale des Postes ». La machine est annoncée à 15000 francs TTC.
Page 230, cote de l’occasion, le PwBop est annoncé retiré du catalogue, avec une prix d’occasion de 8000 à 10000 francs (dans la configuration "PowerBop 4/120 + Express Modem"), « peu demande, peu d’offre. »

• Là aussi, interrogeons-nous sur la cohérence, avec la machine qui est annoncée comme étant au catalogue à 15000 francs en page 226, alors qu'on la dit "retirée du catalogue" 4 pages plus loin.


Univers Mac n°42 de février 1995


Page 209, PanoraMac indique encore que « La gamme entièrement rénovée ne présente plus que deux modèles basés sur le 68030 : Le PowerBook 145b et le PowerBop qui possède désormais l’agrément de la Direction Générale des Postes ». La machine est annoncée à 15000 francs TTC.
Page 213, cote de l’occasion, le PwBop est annoncé retiré du catalogue, avec une prix d’occasion de 7500 à 9000 francs, « peu de demande, peu d’offre. »

• Même remarque sur la cohérence, avec la machine qui est annoncée comme étant au catalogue à 15000 francs en page 226, alors qu'on la dit "retirée du catalogue" 4 pages plus loin.


SVM Mac de février 1995

 


Page 169 à la fin d’un article « les 10 questions avant d’acheter un portable » , il est écrit dans le corps de l’article (dernier paragraphe) : « Il est permis de rêver que le flop commercial du PowerBop – imputable en partie à France Télécom qui a mis bien longtemps à l’homologuer- ne décourage pas les bureaux d’étude de nous proposer la partie émetteur-récepteur d’un téléphone GSM intégré dans un PowerBook série 500 ».

 

 

Et dans la marge, la photo du PwBop est celle qui a été utilisée dans la pub du livret inséré dans SVM Mac n°56 reproduite plus haut.

 

 

Univers Mac n°47 de juillet 1995


Page 200 article Panoramac : le PwBop est affiché à 15000 francs TTC.
Page 204 cote de l’occasion : dans les machine retirée du catalogue, le PwBop est d’occasion de 7500 à 9000 francs, avec la mention « Pas très apprécié ».


Univers Mac n°49 d’octobre 1995

 

page 226 : pas de mention du PwBop dans Panoramac.

 

Univers mac n°61 de novembre 1996

 

Page 226 cote de l’occasion : pas de trace du PwBop alors que tous les PowerBook sont là (par ordre de prix croissant de 2000 à 11000 francs : 100, 140, 145, 160, 165, 150, 170, 180, 165c, 520, 520c, 540, 180c, 540c)

 

De cette visite de la presse, principalement SVM Mac, il ressort le PwBop a peu fait parlé de lui, peut-être tout simplement parce qu'il n'a pas été vendu. On peut en effet s'interroger sur le fait que la cote de l'occasion Univers Mac le cite à de nombreuses reprises, alors que celle de SVM Mac, qui lui consacre des articles ou portions d'articles, ne le cote jamais. Coté d'occasion chez l'un, et pas chez l'autre... Bizarre.

D'autant plus bizarre que, dans Univers Mac, il est cité de manière contradictoire. Ainsi, page 209 du n° 42 de février 1995, on nous annonce que « La gamme entièrement rénovée ne présente plus que deux modèles basés sur le 68030 : Le PowerBook 145b et le PowerBop qui possède désormais l’agrément de la Direction Générale des Postes », alors que page 213 du même numéro, le PwBop est annoncé "retiré du catalogue".

Pour bien vérifier, il conviendrait que quelqu'un possédant la collection complète des Univers Mac de l'époque vérifie la présence, entre fin 1992 et juin 1995, d'un article consacré à "la chose". Avis aux amateurs.

Et si quelqu'un a la collection des Golden, même chose !

 

Que peut-on conclure de ces lectures ?

 

1 - Le PwBop a bien été inscrit au catalogue...

2 - Il s'est théoriquement vendu...

3 - Il a fait  "FLOP" !

 

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Historique, suite des recherches

 

Après ces premières lectures, direction le NET.

 

J'ai contacté de nombreuses personnes qui, sur des forums ou des sites, parlent du PwBop qu'ils ont vendu, vu, possèdent encore.

La principale source d'information étant un collectionneur de l'est parisien ayant récupéré chez le constructeur le reste du stock voici quelques années (plus de 10 machines). 6 autres sources identifiées ont aussi permis de faire le tour du propriétaire.

Parmi les nombreux sites visités et/ou contactés, je citerai "exelvision.com, anotherworld.eu.org, MO5.COM, wda-fr.org..." sans oublier bien sur les forums de "silicium.org" où de nombreuses informations s'échangent.

cela a permis de cerner le nombre de machines recensées dans la nature. Les articles ou pages internet existant depuis plusieurs années, la machine est maintenant connue.

Mais toutes les machines existantes ne sont pas connues, elles. Il peut en rester 2 ou 3 qui trainent par hasard au fond d'un grenier, d'une cave, c'est ça qui est aussi un peu magique dans la collection. Le meilleur exemple le mien. Ce PwBop, je sais d'où il vient. Il trainait chez un copain alsacien qui m'a dit un jour en 2008 : "tiens, toi qui garde les vieux ordinateurs, je doit en avoir un qui traine chez moi... Et trois mois plus tard, un powerbook parmi d'autres rejoint le grenier, avec de nombreuses machines récupérées. (voir la photo n°2 sur la page de présentation du site intitulée "Hello !", photo prise en février 2009. On le voit à droite ouvert sur un pile d'écrans). En janvier 2010, on me demande de regarder si j'ai des powerbook en panne, pour pièces. Je fouille et je tombe sur celui-ci avec sa bizarre petite antenne. Manque un cache charnière, pas d'alimentation ni de batterie. Je le retourne, voit le nom "PowerBop" et recherche sur internet : de nombreux site l'annoncent comme "machine non produite restée au stade de prototype" !


Et là je me lance dans de longues recherches et de nombreux contacts pour mieux cerner la chose.

Voici le résultat de mes recherches :

 

• En 1992 le projet est lancé.

 

• Des prototypes sont fabriqués, dont un aurait été identifié sur base d'un powerbook 160. A noter que les powerbook 160 et 180 ont été vendus à partir d'octobre 1992.

 

• En mai 1993, un article parait dans le n° 67 de Fréquences Télécom, intitulé : « Bi-Bop mode d’emploi » et annonce la machine comme existant. Cet article est à rapprocher de celui de SVM mac de juin 1993 cité plus haut.

 

document aimablement fournit par SHPTA Société d’Histoire de la Poste et de france Télécom en Alsace.

 

• Effectivement, l'usine Apple de Cork, en Irlande, a produit un certain nombre de powerbook 180, sans lecteur de disquette, avec la mention PowerBop sous la machine, mais avec PowerBook 180 sur la façade écran.

 

• Les machines étaient ensuite envoyée en France dans une filiale de France télécom : TSSVA à Nanterre. Là, on leur ajoutait le module Bi-Bop avec sa petite antenne, à la place du lecteur de disquette. C'est de là que vient une des principale information : Hormis peut-être les premiers prototypes, le PwBop n'aurait été assemblé qu'à quelques centaines d'exemplaires.

Ce que l'on sait de manière certaine, c'est que le fabricant de modules PowerBop n'a fabriqué que 650 modules. Et certains n'ont jamais été montés.

• Ensuite, pour pouvoir être vendue, la machine devait recevoir l'agrément des P&T. Cet agrément a tellement tardé, (visiblement de l'ordre de 1 an), le systême Bi-Bop n'ayant pas eu l'essor souhaité, et de plus les PwBook gamme 100 étant remplacés par la gamme des 500, différentes, la production ne sera jamais lancée, on en restera aux premiers exemplaires assemblés. Ils seront parfois vendu comme de simple powerbook 180. Une personne contactée en a vu en vente chez ADS (AWS) rue Gay Lussac à Paris en vente sacrifié moins de 10000 francs (à prix étudiant) en 1995. Les powerbop étaient vendus avec la documentation du Powerbook 180. Le package comprenait entre autre un cable PowerPrint, Mac Link PC Plus et Apple PC Exchange. Il y avait aussi les disquettes PowerBop ainsi que 2 livrets et une pub BiBop. Avec aussi une sacoche Apple !

Depuis, nous avons appris qu'il n'est jamais apparu sur le catalogue de la FNAC car il en ont eu trop peu mais surtout il les vendaient comme Powerbook 180. Une grande partie est revenu au SAV car les gens découvraient le lecteur externe et revenaient pour que l'ont remettre le lecteur de disquette dans le portable... et les modules BiBop étaient mis directement à la poubelle car la technologie avait été abandonné par FT.

• -> Voilà. En conclusion de cet historique, on a pu recenser lors de nos recherches de janvier/février 2010 une vingtaine de machines parfaitement identifiées, 25 pas plus avec la marge d'erreur. Si on rapproche ce chiffre de ce qui est annoncé comme ayant été produit et surtout du chiffre de 650 modules construits, et en sachant que certaines ont du partir à la casse suite à des pannes ou autre, il est raisonnable de penser qu'aujourd'hui, on ne peut trouver que maximum 2 ou 3 centaines de machines existantes, 500 grand maximum si aucune n'a été détruite. La machine que j'ai possède le n° de série 561, soit normalement le 561ème pwbop assemblé. On n'est plus en présence d'une machine de type prototype à 2 ou 3 exemplaires, mas on est par contre en présence d'un ordinateur aussi rare que l'Apple 1...

 

Les conclusions de ce tour du net recoupent celles de la revue de presse :

1 - Le PowerBop a été construit...

2 - Il s'est vendu...

3 - Il a fait  "FLOP"...

au grand contentement des heureux collectionneurs qui en ont un !

 

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Et maintenant, passons à la présentation de la bête.

 

Le PowerBop ne pourrait être qu'un PowerBook 180, mais pas tout à fait comme les autres... s'il avait été produit à des milliers d'exemplaires. La machine en soi n'a rien d'extraordinaire, quoique...

 

Il faut revenir au principe même du Bi-Bop. Un système de connexion sans fil, un téléphone portable "Urbain" utilisable partout dans la rue, si on est à moins de 200 m d'une borne publique. Pour parler en termes de 2010, le Wifi avec 10 ans d'avance !

 

Le Bi-Bop, c'est d'abord un logo :

 

 

Et c'est aussi un combiné téléphonique portable :

 

 

On le reconnait ici, à cote de son petit frère "OLA", entourés par deux combinés plus modernes... et plus petits.

 

Il exister d'autres modèles de combinés Bi-Bop, mais celui ci-dessus reste le plus emblématique.

 

Le matériel Bi-Bop pouvait se limiter à ce combiné fonctionnant sur piles rechargeables, on pouvait avoir une base pour le recharger directement, on pouvait aussi avoir à la maison une borne Bi-Bop privée, qui permettait de se servir du Bi-Bop comme un sans fil domestique chez soi, même éloigné des bornes installées dans la rue.

 

On voit ici une partie de la panoplie, plus le panonceau indiquant la présence d'une borne (zone d'appel). Celle-ci était marquée par deux bandes bleue et verte, on en aperçoit parait-il encore dans certaines rues parisiennes...

 

 

Et maintenant le Powerbop :

Les MACINTOSH !

c'est en 1984 qu'Apple sort le Macintosh, premier du nom et premier véritable PC (Personal Computer) pour la maison avec une interface graphique simple (pas besoin d'utiliser un langage informatique, même s'il faut apprendre un vocabulaire spécial).

Doté de 128 k de mémoire, il se présente sous la forme d'un boitier compact intégrant un écran de 9 pouces au sein de l'unité centrale qui comprend aussi un lecteur de disquette 400k. Contrairement aux ordinateurs de la ligne Apple II (sauf le IIgs qui sortira plus tard), le clavier n'est pas intégré dans l'unité centrale, et la souris est en standard sur la machine. L'ordinateur qui représente une vraie révolution est un transportable, vendu avec son sac de transport, et tout un chacun peut le promener avec soi (il est quand même un peu lourd sur l'épaule !).

 

 

 

 

Il sera fabrique au USA, et il porte aux USA le n° de série M0001, et chez nous le n° M0001P (le P est ajouté pour les machines fonctionnant en 220 volts, contrairement aux machines de base US qui elles tournent en 110 volts)

On va compter trois modèles successif : le Macintosh 128k, le 512k, le Macintosh Plus. La principale différence est de passer à 512k de mémoire vive, puis à 1024 k (1MB) pour le Mac+. le lecteur de disquette passera de 400k à 800k en 1886. Il n'y aura aucun modèle vendu avec un disque dur intégré, à ma connaissance. Pour cela, il fallait se tourner dès 1986 vers le Macintosh SE.

Une particularité des Macintosh, c'est sur l'arrière gauche, en bas deux boutons 'interrupt" et "reset" pour arrêter ou décoincer une machine plantée.

 

 

J'ai au moins 8 modèles de "Macintosh" différents à la maison, tous en 220 volts :

 

 

1 - M0001P - Macintosh 128k marqué "Macintosh" à l'arrière

 

 

 

2 - M0001P - Macintosh 128k marqué "Macintosh 128K" à l'arrière (parait-il assez rare...)

 

 

 

3 - M0001WP - Macintosh 512K (lecteur disquette 400k)

 

 

 

4 - M0001D - Macintosk 512K/800 (lecteur disquette 800k)

 

 

ce modèle est à priori uniquement en 220 volts, alors que le Macintosk 512Ke lui aussi doté d'un lecteur 800K et dont le n° de série est M0001E n'existerait qu'en 110 volts. Devrait-on en conclure que le 512ke a porté deux n° de modèles différents selon qu'il était monté en 110v (M0001E) ou en 220 volts (M0001D) ? J'en appelle aux spécialistes pour éclairer ma lanterne. Merci.

 

5 - M0001D - Macintosh ED (512K spécial EDucation avec lecteur 800k)

 

 

 

6 - M0001WP/M0001AP - Macintosh 512k upgradé Macintosh Plus

Ces ordinateurs modifiés présentent Une façade de Mac 512 et une caisse de Mac Plus. Donc, l'étiquette d'origine avec le n° de série se terminant par M0001WP est sous la façade avant et non pas collée au milieu, sous l'ordinateur comme tous les Mac+ d'origine (voir photo ci-dessous, à gauche un Mac 512, à droite un Mac Plus) :

 

 

Cette manipulation de passer son 512k en Mac Plus était assez répandue, on rapportait son 512k chez son revendeur qui changeait presque tout sauf le moniteur et la façade avant (caisse, lecteur, carte mère) et on rajoutait aussi un autocollant Macintosh Plus qui est souvent disparu depuis ou n'a pas été installé.

 

 

 

7 - M0001AP - Macintosh Plus (220 volts)

 

 

Pour tous les Macintosh Plus d'origine, la façade indique clairement le nom "Macintosh Plus". Le n° de série est sur une étiquette placée au milieu du dessous de la caisse, alors que sur les 128k et 512k elle est placée sous la façade avant, à coté de la molette de réglage de luminosité de l'écran (voir photo plus haut).

 

8 - M0001AP - Macintosh Plus M0001A en 220 volts

Ce mac plus que j'ai récupéré dernièrement sur ebay est bizarre. Il a un n° de modèle M0001A sur l'étiquette arrière, et un voltage de 220 volts alors que les M0001A sont théoriquement tous en 110 volts. Visiblement une erreur d'étiquette ! De plus l'étiquette avec le numéro de série sur le dessous de la caisse se finit par M0001AP.

 

 

 

C'est d'ailleurs une particularité de toutes ces machines : elles ont souvent été modifiées, on a changé la façade ou la caisse, les lecteurs, et on ne retrouve pas les bonnes étiquettes sur les bonnes machines. Pour preuve, j'ai aussi trouvé dernièrement un Macintosh 512k M0001WP 220 volts made in USA, dont l'étiquette sous la façade avant se termine par M0001P. Il s'agit donc d'une façade (bien abîmée) de 128k sur une caisse de 512... ou un 128 transformé en 512, ou un 128K avec juste un capot arrière de 512... Il faudra démonter et tester pour voir tout ça.

 

 

En bref, ce sont de nombreuses variantes que l'on peut trouver (comme sur les Apple II, IIplus, IIeuroplus et IIe) au grès de l'évolution normale ou de la transformation des machines par les propriétaires. Pour l'anecdote, le responsable actuel de Cediseco, magasin informatique d'Epinal (Vosges) a même, dans les débuts, trafiqué une carte mère de 128K en soudant dessus des éléments pour la transformer en 512k, et ça marchait, à condition de s'y connaître, et de savoir se servir du fer à souder.

Entre 1986 et 1990, l'étiquette arrière variera, et tant pour le 512k que pour le Macintosh Plus, le plastique sera de deux couleurs différentes : celui d'origine plutôt beige qui jaunit fortement avec le temps, et le platinum plus gris et qui jaunit beaucoup moins.

Les claviers des 128k et 512k ne comportent pas de pavé numérique intégré, le Mac+ aura son pavé numérique intégré au clavier.

Les modèles de Macintosh 128k que j'ai (3) ont tous un problème de lecteur décalé dans la caisse, à réparer, et sur les 15 Macintosh Plus que j'ai, 5 sont des 512k upgradés en "plus" dont un seul a l'étiquette "Macintosh Plus" collée sur la façade.

Les trois Macintosh 128 et un Mac 512K que j'ai sont "made in USA" alors que les 4 autres Mac 512k et les 15 MacPlus sont "assembled in Ireland".

Il me manque un certain nombre de modèles, dont les versions US des 128k, 512k et Plus en 110 volts, ainsi que le Mac 512ke n° de modèle M0001E et le "Macintosh Plus ED" n° de modèle M0001AP.

A noter que, comme Apple commercialisait ses ordinateurs en fournissant des autocollants, de nombreux acheteurs collaient un gros autocollant Apple sur le coté de leur Mac (je l'ai fait avec mon premier SE...) , la pomme de façade devait être trop discrète et le propriétaire arborait fièrement ce logo démesuré sur son MAC à lui !

 

 

Les G3, G4...

Les G3, G4 et autres en couleur !

En 1998, Apple passe ses ordinateurs en couleur et son logo en monochrome.

C'est l'arrivée du iMac et du G3 blanc&Bleu puis des G4.

 

 

 

 

 

Il n'y aura qu'un seul modèle de G3, mais on va compter ensuite pas moins de cinq modèles successifs de G4, dont les trois premiers avec le même look en façade (gris foncé, certains disent bleu), puis gris clair, QuickSilver et MDD. Les portes des tiroirs CD seront variables du G4 gris foncé au MDD (les trois de gauche sur la photo ci-dessous). La place du haut parleur changera, de même que des trous de ventilations apparaitront sur le dernier modèle.

 

 

 

 

Si on prend les deux photos ci dessus de droite à gauche :

G3 Blanc&Bleu numéro de modèle M5183

G4 gris foncé PCI graphics (M5183, absent de la photo voir en bas)

G4 gris foncé AGP graphics numéro de modèle M5183

G4 gris foncé Digital Audio numéro de modèle M5183

G4 gris clair QuickSilver numéro de modèle M8493

G4 gris clair MDD (mirror doors) numéro de modèle M8570

 

Et si on regarde ces machines de profil il y a bien trois profils différents :

 

 

 

 

Au fond (à droite) le G3 blanc&bleu avec son logo bleu turquoise, au milieu le G4 gris foncé (bleuté) qui sera en trois versions différentes, et à gauche le G4 gris clair (QuickSilver puis MirrorDoors). Les mêmes trois couleurs, bleu turquoise, gris foncé (bleuté) et gris clair se retrouvent aussi sur la face supérieure, en façade et à l'arrière des machines.

Les cotés du G3 sont en plastique transparent, avec G3 écrit sur la caisse métallique intérieure visible par transparence. Les G4 auront des cotés opaques sans cette particularité.

 

 

 

 

 

Pour bien différencier les G4 d'un coup d'oeil, il convient déjà de regarder la façade.

 

 

 

 

Le gris foncé (bleu) de gauche, avec le haut parleur au milieu, c'est un des premiers (PCI, AGP ou DigitalAudio) ;

celui du milieu, avec le haut parleur en bas et ses deux tiroirs ovales, c'est le QuickSilver ;

Celui de droite, avec le haut parleur en haut et le reflet dans les portes miroir (et ses trous de soufflerie en bas), c'est le MDD, Mirror Doors.

A noter que pour ce dernier (dont les portes font vraiment miroir), il s'agit du tout dernier modèle de G4, avec un seul processeur cadencé à 1,25 GH. C'est le dernier modèle d'ordinateur Apple qui démarre (boote) sous système 9 et qui a été produit jusqu'à l'été 2003. Celui que j'ai est un des derniers qui a été vendu en France, je l'ai acheté neuf chez CLG informatique, Rue Parmentier à Paris, début 2004. Aujourd'hui encore, en mars 2009, c'est mon poste principal de travail depuis lequel je construit ce site.

 

Maintenant, pour différentier les trois premiers modèles de G4 tous gris foncé avec la même façade, il faut regarder l'arrière :

 

 

 

 

 

Apple, sur son site, indique qu'on les différentie à la position des ports pour les entrée micro et sortie son.

Sur le G4 PCI graphics, c'est comme sur le G3 B&B, ils sont en bas, en dessous des 2 ports USB, et l'un à coté de l'autre.

Sur le G4 AGP graphics, ils sont en bas, en dessous des 2 ports USB, mais l'un au dessus de l'autre.

Sur le G4 Digital Audio, comme ensuite sur le QuickSilver, ils sont en haut l'un en dessous de l'autre.

Pour la photo ci-dessus, comme je n'ai pas de G4 PCI au moment de la création du site, , il y a à gauche et à droite les G3 B&B et G4 QuickSilver. l'image marquée PCI de gauche est bien celle d'un G3 B&B, identique au G4 PCI, sauf qu'il présente encore le port ADB pour les anciens claviers Apple, en haut, entre les ports firewire et le port RJ45. le G4 PCI, lui, n'a plus ce port adb. La couleur des trois versions de G4 décrites est bien celle gris bleuté du milieu, pas celles des machines sur les cotés !

 

Ajout : mai 2009, je récupère un G4 PCI graphics !

 

Voici donc les trois modèles de G4 gris foncé, autrement appelés par certains "G4 bleus" :

 

 

 

 

Comme dit plus haut, on les différentie par l'arrière :

 

 

 

 

 

Avec comme précisé avant, mais là avec les vrais G4 : De gauche à droite PCI Graphics, AGP graphics, Digital Audio.

Ces différences de la face arrière et des sorties sont bien évidemment dues à la présence à l'intérieur de cartes mères différentes :

 

 

 

 

 

On notera que sous OSX, ou pour utiliser OS 9 via classic sous Mac OS X, les "digital audio" se révèlent capricieux, plantage quasi assuré si on ne trouve pas la bonne carte graphique ni les bon réglages. Il semble délicat d'aller tourner avec OS X 10.4.11, se contenter de 10.3...

 

Voilà !

Les boites à pizza

En 1990, Apple lance des machines que l'on appellera les boites à pizza, du LC au quadra 605 en passant par les LCII, LCIII et LC 475 et quelques Performas. Elles seront commercialisées jusqu'en 1996.

 

j'en ai 12 modèles différents à la maison (il en manque un sur la photo le Quadra 605) :

 

 

 

Le premier modèle, le macintoh LC modèle n° M0350, a un processeur 68020 et existe en au moins trois versions différentes. La première est équipée de deux lecteurs HD, sans disque dur. La seconde est équipée d'un lecteur et d'un disque dur, installé à la place du lecteur de gauche, la fente étant ostruée par une petite languette, comme pour le Macintosh SE. La troisième, vendue en 1992, est identique à l'intérieur, mais la caisse a été modifiée et il n'y a plus la fente du second lecteur en façade. A noter qu'en 1991, l'étiquette des références, sous la machine, était coulée dans la masse du plastique, pas collée.

 

 

Mac LC avec son écran 12 pouces qui épouse parfaitement la forme de la machine, lui conférant ainsi un air de "compact".

 

 

Ensuite viens le LC II, modèle n° M1700, doté d'un processeur 68030. La carte mère diffère peu, mais le port interne pour brancher le second lecteur de disquette disparaît.

A chaque nouveau modèle, la capacité du disque dur augmente, la mémoire vive aussi.

 

Le LC III, modèle M1254, viendra remplacer le II. Il est aussi équipé d'un processeur 68030, mais la principale évolution vient d'un changement profond de carte mère, avec la possibilité d'installer en option un coprocesseur arithmétique permettant les calculs en virgule flottante. Les derniers modèles de LC III seront dotés d'un nouveau lecteur de disquette, sans éjection automatique, avec une place pour passer les doigts afin de sortir la disquette. A noter qu'en 1993, comme pour le LC en 91, l'étiquette des références, sous la machine, était coulée dans la masse du plastique.

Il existe normalement un modèle LCIII+ dont la principale caractéristique est un bus sortie à 33 MHz au lieu de 25. Je ne sais pas si la caisse plastique a été modifiée, je n'ai jamais vu un LCIII marqué "LCIII+". Il est possible que j'en ai un sans le savoir, parmi les quelques 15 LCIII du grenier. C'est peut-être d'ailleurs l'évolution avec ce nouveau lecteur de disquette qui apporte aussi ce changement de vitesse de bus, et de modèle. Selon le site apple-history.com, le Performa 460 est une version du LCIII+, et lui aussi présente le nouveau lecteur.

 

 

 

Le LC III cèdera la place au LC 475, équipé d'un processeur 68LC040 (modèle n° M1476). La aussi deux caisses différentes selon le type de lecteur de disquette. Le LC 475 était aussi vendu aux USA sous le nom de quadra 605, avec une caisse différente.

 

 

LC 475 avec écran performa plus, un écran moins cher, mais surtout le premier écran Apple orientable sur son pied !

 

 

Les macintosh LC II à 475 seront aussi vendus dans la gamme performa, j'en possède trois modèles : performa 400, modèle M1700 équivalent au LC II ; performa 460, modèle M1254 équivalent au LC III+, et performa 475 équivalent au LC 475 (modèle n° M1476).

 

 

 

Les LC et LC II que j'ai sont assemblés à Singapore, alors que les LC III, 475 et performas sont assemblés en Irlande. Le Quadra 605 lui a été fabriqué aux USA (je l'ai acheté là-bas sur un site d'enchères fin 2009).

 

 

 

En résumé, il y a dans la collection :

 

 

1 - M0350 Mac LC 2 lecteurs

2 - M0350 Mac LC 1 lecteur (fente 2ème lecteur bouchée)

3 - M0350 Mac LC 1 lecteur (façade modifiée sans fente pour lecteur)

4 - M1700 Mac LC II

5 - M1700 Performa 400

 

 

6 - M1254 Mac LC III lecteur a éjection automatique

7 - M1254 Mac LC III lecteur éjection manuelle (nouvelle façade)

8 - M1254 Performa 460 (nouvelle façade)

 

 

9 - M1476 Mac LC 475 lecteur a éjection automatique

10 - M1476 Mac LC 475 lecteur éjection manuelle (nouvelle façade)

11 - M1476 Performa 475 (nouvelle façade)

 

 

12 - M1476 Quadra 605 (nouvelle façade et caisse différente)

 

Si on regarde la photo du Quadra 605 ci-dessus et celle des LC 475 un peu plus haut, on s'aperçoit que les pieds sont différents et la caisse semble plus épaisse. Comparons les en image et regardons les par dessous :

 

 

A droite le dessous d'un LCIII, avec à l'avant (extrème droite) une barre qui fait toute la largeur de la machine et qui joue le rôle des pattes avant. Elle fait trois centimètres de haut. A l'arrière, deux petites pattes striées de 1,5 cm de haut surélèvent la machine de son support. La différence de hauteur des pattes avant et arrière fait que la machine est inclinée, plus haute à l'avant qu'à l'arrière.

Le quadra 605 de gauche présente quant à lui quatre pattes ovales, les mêmes devant et derrière, de la même hauteur. La face supérieur de l'ordinateur se trouve donc être parfaitement à plat.

 

En vue de face, cela donne :

 

 

On voit ici clairement la largeur des pattes, la différence de hauteur des machines, de même que la façade du Quadra 605 plus épaisse que celle du LCIII.

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